1/ Le corps est une construction individuelle dans un champ collectif
Seth rappelle que, même si chaque être crée son corps à partir de ses propres croyances, il le fait à l'intérieur d'un système collectif où certaines idées dominent : ce que signifie être en bonne santé, être beau, mince, séduisant, normal.
"Vous formez votre propre corps, mais à l'intérieur du système de croyances de masse de votre société. Ce système vous dicte ce qui est désirable ou non, possible ou non." (The Nature of Personal Reality, session 625)
Ainsi, un individu peut avoir des croyances personnelles relativement neutres sur son poids, mais être tout de même influencé par la vibration émotionnelle du collectif : le culte de la minceur, la peur du vieillissement, la honte du corps, toutes ces idées circulent dans la conscience de masse et finissent par modeler le champ biologique commun.
2/ Les croyances collectives créent le contexte vibratoire de la société
Seth appelle cela le "mass belief system", le "système de croyances de masse". C'est lui qui détermine, à grande échelle, les statistiques de santé, les tendances de société et les types de déséquilibres physiques les plus fréquents.
"Les maladies, les modes alimentaires, les idéaux de beauté changent selon les croyances collectives de l'époque. Ces croyances créent le climat psychique dans lequel les corps individuels évoluent." (The Individual and the Nature of Mass Events, session 850)
Ainsi, dans une civilisation obsédée par le contrôle, la performance ou l'apparence, le corps devient souvent le lieu d'expression de la peur collective. Le surpoids, dans ce contexte, peut symboliser un besoin de protection contre la pression sociale ou la perte de liberté intérieure.
3/ L'individu n'est jamais victime du collectif, mais co-créateur
Seth insiste toujours sur la responsabilité créatrice de chacun : nous participons activement à ce champ collectif, et nous pouvons en modifier les fréquences par notre propre conscience.
"Vous partagez la réalité de masse, mais vous en êtes aussi le créateur. Lorsque vous changez vos croyances, vous transformez le climat de masse auquel vous appartenez." (The Nature of Personal Reality, session 619)
Cela signifie que même si la société véhicule des idées toxiques sur le corps, l'individu conscient peut s'en détacher vibratoirement, et en agissant ainsi, il affaiblit la croyance correspondante dans le champ global.
4/ Le corps reflète aussi les tensions collectives
Seth explique que le corps humain sert parfois de "capteur" pour la conscience de masse. Les tensions sociales, les guerres, les oppressions ou les pressions morales peuvent s'imprimer jusque dans la biologie.
"Votre corps réagit non seulement à vos propres croyances, mais aussi à celles de la société à laquelle vous appartenez. Il agit comme un instrument de mesure du climat psychique collectif." (The Individual and the Nature of Mass Events, session 851)
Ainsi, dans un environnement collectif chargé de peur ou de conflit, le corps peut instinctivement augmenter sa masse pour se protéger, comme s'il "absorbait" la densité ambiante pour la stabiliser. C'est une réponse énergétique à un champ saturé.
5/ Transformer le collectif à travers la conscience du corps
Seth considère que le corps est un relais d'équilibrage entre le collectif et l'individuel. Lorsqu'on ramène amour, reconnaissance et conscience dans la relation au corps, on libère non seulement son propre champ, mais aussi celui du monde.
"Lorsque vous guérissez vos propres divisions, vous contribuez à la guérison de la conscience de masse. La paix dans le corps se traduit par la paix dans le monde." (The Way Toward Health, chap. 3)
Autrement dit : en cessant de se battre contre son corps, en l'acceptant comme un partenaire conscient, on allège la tension collective du rejet et de la peur du corps.
En résumé selon Seth
- Le corps individuel est créé dans un champ collectif de croyances.
- Les normes sociales sur la santé, la beauté, la nourriture influencent directement la biologie.
- Le surpoids peut refléter autant les peurs individuelles que la densité du collectif.
- En guérissant sa relation au corps, on contribue à purifier le champ collectif.
- L'amour, la présence et la paix intérieure ont un effet résonnant sur la conscience de masse.
En clair :
Oui, selon Seth, le collectif joue un rôle réel dans le rapport au corps et au poids. Mais loin d'être une fatalité, il s'agit d'une co-création : en modifiant notre propre regard sur le corps, nous changeons le climat vibratoire de l'humanité tout entière.
Sources Seth
The Nature of Personal Reality (1973, sessions 619-625, 635-636)
The Individual and the Nature of Mass Events (1981, sessions 850-852)
The Way Toward Health (1984, chap. 3)
Tous ces articles consacrés aux enseignements de Seth m'ont demandé un long travail (sur plusieurs mois) de recherche, d'écoute, de prise de notes, de retranscription et d'intégration personnelle. Il m'était essentiel de comprendre ces enseignements en profondeur avant de pouvoir vous les partager. J'espère que vous apprécierez ce travail pour ce qu'il est : une transmission de conscience, à recevoir au-delà du mental ou de la personnalité, en sachant que chaque lecture participe à l'expansion de la conscience collective. Avec bienveillance, Nathalie