Grandir n'est pas vieillir - la vision de Seth sur les cycles de la vie / Jane Roberts

Grandir n'est pas vieillir - la vision de Seth sur les cycles de la vie / Jane Roberts

Les enfants grandissent, les animaux aussi tout comme la flore. La croissance semble une loi universelle, tout naît, se développe et finit par mourir.

Mais selon les enseignements de Seth, cette perception linéaire du cycle de la vie n'est qu'un choix collectif de conscience, une façon particulière d'expérimenter la création dans le temps.

Grandir, pour Seth, est un acte naturel de la conscience.

Vieillir, en revanche, est une interprétation culturelle et mentale de ce processus.

1. Croître : un mouvement naturel de la conscience

Seth décrit la croissance comme une expression spontanée de la conscience vivante.
Tout ce qui existe cherche naturellement à s'étendre, à explorer ses potentiels, à manifester la vie sous de nouvelles formes.

"La croissance et le changement sont les expressions naturelles de la conscience. Le vieillissement, tel que vous le concevez, est une distorsion de cette idée, une croyance selon laquelle la croissance doit aboutir à la perte."(The Nature of Personal Reality, session 635).

Un enfant qui grandit ne vieillit pas : il se découvre. Il exprime, dans la matière, la joie de devenir. La conscience crée le développement comme un jeu d'expansion non comme une marche vers la fin. Lire cet article.

2. Le "vieillissement" : une croyance ajoutée à la croissance

Pour Seth, le vieillissement n'est pas contenu dans le principe même de la croissance.
C'est une idée ajoutée, une construction mentale née du besoin humain d'interpréter le changement à travers le filtre du temps.

"Vous vieillissez selon l'image que vous avez de ce qu'est un corps vieillissant. Le corps obéit fidèlement aux croyances qui le définissent." (The Nature of Personal Reality, session 636).

Ainsi, les rides, la fatigue, la perte de vitalité ne sont pas des fatalités biologiques,
mais des projections de croyances collectives sur la forme et le temps. La conscience, persuadée que le corps doit décliner, ordonne aux cellules de suivre ce scénario.

3. Les cycles de vie sont des accords de conscience

Seth explique que chaque être choisit, avant son incarnation, un cadre de probabilité
soit un ensemble de paramètres partagés avec les autres formes de vie terrestres.
Ce cadre comprend des séquences comme la naissance, la croissance, la maturité, la mort mais ces séquences sont des conventions d'expérience, pas des lois universelles.

"Vous avez accepté un certain schéma de croissance et de développement propre à votre espèce et à votre culture. Ce schéma peut être modifié, mais il constitue la base de votre expérience physique." (Seth Speaks: The Eternal Validity of the Soul, chap. 5).

Les enfants grandissent parce qu'ils font parti du même champ collectif d'expérience.
Mais Seth précise que ce processus pourrait être tout autre dans un autre système de réalité. En effet, il existe des mondes où la conscience se développe sans jamais vieillir ni mourir.

"Vous vivez dans un système où la croissance et la mort sont les deux faces d'une même croyance : celle du temps. Dans d'autres systèmes, la conscience se renouvelle sans quitter la forme." (The Unknown Reality, vol. 1, session 683).

4. Une réalité partagée, non une "illusion"

Seth n'emploie pas le mot "simulation quantique" ni "illusion". Il parle plutôt d'un accord collectif de perception : nous partageons un ensemble de croyances si cohérentes qu'elles deviennent la trame stable de notre monde.

"Vous êtes tous d'accord pour percevoir la même réalité. Cet accord est si complet qu'il vous semble être une loi immuable." (The Nature of Personal Reality, session 618).

Ce que nous appelons "loi biologique" est donc une création de masse,
une règle de jeu à laquelle nous avons tous consenti pour explorer la conscience dans un univers cohérent.
Les enfants, les animaux, les plantes participent de cette grande orchestration vibratoire,
non parce qu'ils y sont forcés, mais parce qu'ils ont choisi d'en faire partie.

5. Grandir, c'est créer - vieillir, c'est croire

Pour Seth, la conscience n'a pas d'âge.
Elle se renouvelle à chaque instant.
Le corps, lui, n'est qu'une image mouvante de cette conscience.
Il reflète ce que nous pensons être vrai.

"Votre corps est reconstruit chaque instant selon l'image que vous avez de vous-même. Changez cette image, et le corps changera." (The Nature of Personal Reality, session 626).

Grandir est un acte créateur, un élan de la vie.
Vieillir est une croyance, un programme collectif que l'on peut désactiver.
Lorsque la conscience cesse de mesurer le temps, le corps cesse d'en subir l'effet.

En résumé :

  • Les enfants, les animaux, les arbres grandissent parce qu'ils participent au grand courant de la vie, ce mouvement naturel de la conscience qui aime se découvrir dans la forme. 
  • Mais le vieillissement, au sens de déclin, de perte, de fin,  n'est pas une loi de la nature : c'est une croyance collective. Pour Seth, la conscience ne vieillit jamais,
    elle se recrée, éternellement, sous d'innombrables formes.

Sources Seth :

  • Seth Speaks: The Eternal Validity of the Soul (1972, chap. 5)
  • The Nature of Personal Reality (1973, sessions 618, 625-636)
  • The Unknown Reality, vol. 1 (1977, session 683)

 

Tous ces articles consacrés aux enseignements de Seth m'ont demandé un long travail (sur plusieurs mois) de recherche, d'écoute, de prise de notes, de retranscription et d'intégration personnelle. Il m'était essentiel de comprendre ces enseignements en profondeur avant de pouvoir vous les partager. J'espère que vous apprécierez ce travail pour ce qu'il est : une transmission de conscience, à recevoir au-delà du mental ou de la personnalité, en sachant que chaque lecture participe à l'expansion de la conscience collective. Avec bienveillance, Nathalie.

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