Seth : la stérilisation animale et la conscience collective / Enseignement

Seth : la stérilisation animale et la conscience collective / Enseignement

Dans les enseignements de Seth transmis par Jane Roberts, aucune expérience n'est simplement "biologique". Toute manifestation physique, qu'il s'agisse du corps humain ou animal, est l'expression d'une idée tenue pour vraie à un certain niveau de la conscience. Autrement dit, ce que nous appelons "la biologie" est toujours une forme de croyance incarnée.

1/ Une croyance collective devenue loi

La croyance selon laquelle "il faut stériliser les chiens mâles pour éviter le cancer des testicules" illustre parfaitement ce mécanisme.

Dans la vision de Seth, il ne s'agit pas d'une loi biologique universelle mais d'un programme psychique collectif : une idée chargée de peur, devenue réalité à force d'y croire.

"Les croyances de masse créent vos conditions de santé, vos maladies, vos traitements et leurs résultats."
(The Individual and the Nature of Mass Events, session 854)

Lorsqu'une idée est répétée, crue, enseignée, validée par la science et la société, elle devient une forme-pensée de masse : un champ d'énergie qui influence la matière.
La biologie finit par s'y conformer, non parce qu'elle en dépend mais parce qu'elle répond aux signaux vibratoires du collectif.

2/ Le corps animal reflète le champ humain

Les animaux vivant auprès des humains participent directement à leur psyché.
Seth dit que leurs corps et leurs comportements traduisent les émotions, les attentes et les croyances de leurs compagnons humains.

"Les animaux domestiques participent à votre psyché. Ils partagent vos créations physiques et psychiques."
(The Way Toward Health, chap. 4)

Ainsi, un chien vit littéralement dans le champ vibratoire de son gardien. S'il est entouré d'humains qui croient profondément à la nécessité de la stérilisation pour éviter la maladie, il s'accorde inconsciemment à cette vibration. Son corps, malléable et intelligent, répond à la croyance dominante - non par soumission, mais par résonance naturelle.

3/ De la biologie à la conscience

Seth rappelle que les glandes, les hormones, le métabolisme qu'ils soient humains ou animaux sont des instruments de la conscience. Ils réagissent à la pensée et à l'émotion, pas à des "lois fixes".

"Ce que vous croyez être vrai pour vous le devient et ce que vous croyez vrai pour les autres influence également leur réalité."
(The Nature of Personal Reality, session 620)

Ainsi, la croyance collective "la stérilisation prévient le cancer" agit comme une commande vibratoire sur le corps animal. De même, la croyance "la stérilisation fait grossir" devient une autre probabilité que le corps exprime, selon le climat émotionnel dominant.

Ce ne sont pas les opérations, ni les hormones, ni les gènes qui dictent le résultat :
c'est le champ de conscience sous-jacent qui donne la direction à la biologie.

4/ Le choix vibratoire : peur ou clarté

Seth ne condamne jamais une action en soi, il insiste sur la qualité de la conscience qui l'anime. Une même décision peut donc créer deux réalités opposées, selon la vibration intérieure de celui ou celle qui l'accomplit.

Si la stérilisation est décidée dans la peur ("il pourrait tomber malade"), elle alimente la vibration du contrôle et du manque de confiance envers la vie.

Mais si elle est choisie dans la clarté, l'amour et la bienveillance, sans peur ni projection, le champ reste harmonieux.

"La peur attire ce qu'elle redoute. La confiance attire ce qu'elle espère."
(The Nature of Personal Reality, session 621)

L'acte n'est jamais "bon" ou "mauvais" en soi : il reflète le niveau de conscience depuis lequel il est posé.

5/ Retrouver la neutralité vibratoire

Pour Seth, la clé est de retirer la peur du rapport au corps, qu'il soit humain ou animal.
Dès lors que la santé cesse d'être une lutte contre la nature, elle redevient un flux d'équilibre spontané.

Les animaux, profondément reliés à la Terre, retournent d'eux-mêmes à leur vibration naturelle dès que le champ humain se pacifie. Ils n'ont pas besoin de lois ni de protocoles : ils vivent selon la résonance du moment présent.

"La nature ne garde pas les déséquilibres : elle les traverse, les transforme et retourne à l'harmonie."
(The Way Toward Health, chap. 4)

En résumé selon Seth

  • La croyance "la stérilisation prévient le cancer" appartient au système de croyances de masse.
  • Elle devient vraie pour ceux qui y adhèrent, car la conscience donne forme à la matière.
  • Les animaux, très sensibles à la vibration humaine, reflètent ce champ de croyance dans leur corps.
  • Le choix n'est pas d'ordre moral, mais vibratoire : peur ou confiance, contrôle ou respect du vivant.
  • Dans la paix et la confiance, la nature retrouve son équilibre sans effort.

En clair :
Pour Seth, la santé, humaine ou animale, n'est jamais une affaire de biologie, mais de conscience.
Chaque croyance devient vraie dans le champ où elle est tenue pour réelle.
Ainsi, la peur du cancer, le besoin de contrôle ou l'amour de la vie créent chacun leur propre réalité biologique.
La question n'est donc pas : "Faut-il stériliser ?"
mais : "Depuis quel espace vibratoire faisons-nous ce choix ?"

Sources Seth
The Nature of Personal Reality (1973, sessions 620-623)
The Individual and the Nature of Mass Events (1981, sessions 854-856)
The Way Toward Health (1984, chap. 4)

 

Tous ces articles consacrés aux enseignements de Seth m'ont demandé un long travail (sur plusieurs mois) de recherche, d'écoute, de prise de notes, de retranscription et d'intégration personnelle. Il m'était essentiel de comprendre ces enseignements en profondeur avant de pouvoir vous les partager. J'espère que vous apprécierez ce travail pour ce qu'il est : une transmission de conscience, à recevoir au-delà du mental ou de la personnalité, en sachant que chaque lecture participe à l'expansion de la conscience collective. Avec bienveillance, Nathalie. 

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