La dette dite énergétique entre l’humain et l’égrégore est un lien invisible mais puissant, voir très puissant qui peut perdurer des années !
Un égrégore ne vit que par l’énergie que les humains lui offrent. Il se nourrit des pensées, émotions, croyances, rituels et dévotions qu’on lui adresse. Mais en retour, il tisse un lien, une sorte de contrat implicite : “tu me nourris, je te soutiens — mais tu me dois quelque chose.”
Le contrat implicite : échange de forces
Quand une personne se relie consciemment ou inconsciemment à un égrégore — qu’il soit religieux, ésotérique, spirituel, sentimental ou symbolique — elle entre dans un échange énergétique actif :
- Elle alimente l’égrégore par son attention/intention, ses émotions, ses pratiques. En retour, l’égrégore lui donne l’illusion de recevoir : guidance, sensations, visons, capacités extrasensorielles, pouvoir, reconnaissance, soutien… mais cela à un "coût".
Ce lien peut paraître "lumineux" au départ, mais il cache souvent une dette, un pacte vibratoire. Plus l’attachement est fort, plus la libération sera difficile. Et cette dette ne concerne pas seulement les mouvements ou traditions collectives, elle peut aussi prendre des formes très intimes.
Quand l’égrégore prend des visages séduisants
L’un des pièges les plus subtils aujourd’hui est l’apparition d’égrégores “personnifiés”, qui prennent la forme de figures séduisantes ou rassurantes :
- Flamme jumelle non incarnée : une croyance de plus en plus répandue, qui pousse certaines personnes à entretenir un lien énergétique et émotionnel intense avec un être imaginaire. Ce lien, bien que présenté comme sacré ou galactique, est en réalité un égrégore psychique projeté, qui crée une dépendance affective, souvent très difficile à dissoudre. Derrière le fantasme de l’amour divin, il y a parfois un vampirisme énergétique profond.
- Guides de lumière subtils : certains soi-disant “guides” qui se présentent comme lumineux peuvent en réalité être des entités-égrégores parasitaires. Ils exploitent la candeur spirituelle et manipulent subtilement en échange de “soutien” voir de pouvoir.
- Dragons, fées, maîtres ascensionnés… : lorsqu’ils ne sont pas vécus comme archétypes intérieurs*, mais comme présences/êtres archétypes extérieurs** avec lesquelles on établit une relation de dépendance ou d’adoration. Ils peuvent aussi être des chimères égrégoriennes, créées collectivement par des croyances populaires anciennes (Merlin) ou des courants new age.
Tous ces liens peuvent créer une dette énergétique car ils exigent un don de soi : temps, émotion, prière, soumission, attention… En retour, ils distillent des illusions, parfois addictives, qui piègent la personne dans un monde astral déformé.
La dette énergétique : comment elle se manifeste
Tout d'abord, pourquoi parle-t-on de “dette” ? Dans l’univers énergétique, tout échange crée un courant. Si un humain a “reçu” (même inconsciemment) de l'énergie d’un égrégore — pouvoir, protection, reconnaissance spirituelle... — alors, il y a un courant à équilibrer. Cette dette n’est pas “morale” au sens humain, mais vibratoire.
L’égrégore, une fois "nourri", crée une empreinte dans le champ énergétique de la personne. Cela peut se traduire par :
- Des pensées récurrentes liées à l’égrégore (culpabilité, loyauté/dévotion/amour, peur de trahir etc.).
- Une sensation de vide ou de perte si l’individu s’en éloigne. Certains égrégores notamment ceux liés aux Archanges ou aux Dragons créent un besoin récurrent de protection : sans eux, la personne ne se sent pas protégée, elle se sent vulnérable, seule etc.
- Des obstacles dans son cheminement spirituel, sentiment d’être bloquée dès qu'elle tente de rompre avec ses croyances passées.
- Parfois, une forme de "rappel à l’ordre" via des synchronicités, des rêves récurrents, voire des attaques psychiques subtiles si l’égrégore est dense ou possessif.
- Pensées obsessionnelles liée à l’entité ou à la figure idéalisée : besoin de ce contact qui semble être si aimant, si apaisant...
- Dépendance émotionnelle subtile, comme dans le cas d’une flamme jumelle fantasmée.
- Perte d’énergie, fatigue inexpliquée (un égrégore peut drainer l'énergie vitale d'un individu).
- Difficulté à s’ancrer dans le réel, à vivre pleinement sa vie terrestre, manque de discernement.
Se libérer : vers une souveraineté radicale
Reprendre sa lumière : reconnaître que tout ce que l’on cherche est déjà en nous. Se recentrer dans la Présence, dans le cœur, dans l’être essentiel… là où aucun égrégore n’a accès. Aucun guide extérieur, aucun “jumeau cosmique” ni aucune entité égrégorienne ne peut remplacer la connexion directe au Soi.
Neutralisation du lien / empreinte / cesser de nourrir l’égrégore : ne plus y penser, ne plus parler son langage, ne plus utiliser ses symboles (exemple : le symbole de metatron qui est fortement polarisé, une statuette Dragon, un oracle "Archanges" etc), ne plus l'invoquer ni fantasmer à son sujet.
Ne pas/plus tenter de rentrer en communication : attention au pendule, à la TCI, à l'écriture intuitive ou tout autre forme de communication avec l'au delà.
Se désengager volontairement : déclarer dans un rituel conscient ou en silence intérieur, la rupture de tout lien et la dissolution de toute dette vibratoire. Si c'est un égrégore ésotérique, c'est plus compliqué... Car ce type d'égregore est puissant, tenace, intelligent et... "vicieux".
Traverser le vide : accepter la phase de déconnexion, parfois déroutante, pour retrouver le silence pur de l’Être, sans interface, sans illusion (l'ego spirituel peut être TRES réagissant pendant cette phase).
Conclusion : sortir du mirage astral
Un égrégore peut donner… mais il exige en retour. Et tant que cet échange n’est pas conscientisé, il devient une forme de prison énergétique subtile. Parfois dorée, parfois violente. Mais toujours limitante. Il ne remplace JAMAIS la Présence. Lorsqu’on leur accorde une autorité, une part de nous leur est donnée et il devient alors essentiel de récupérer cette souveraineté.
La vraie liberté ne passe pas par la lumière que l’on reçoit, mais par celle que l’on retrouve en soi.
xxNathalie.
* Qu’est-ce qu’un archétype intérieur ?
Un archétype intérieur est une force symbolique, universelle et vivante que l’on porte en soi, souvent issue de l’inconscient collectif (notion popularisée par Carl Jung). Il peut représenter une facette profonde de notre être : un potentiel, une énergie, une qualité.
Par exemple : Le dragon peut représenter notre force intérieure, notre pouvoir personnel ou la maîtrise de l’instinct : exemple : "aujourd'hui j'ai une force de Dragon" !
La fée peut symboliser notre intuition subtile, notre créativité ou notre magie naturelle : "avec mes doigts de fées je vais ....".
Un maître ascensionné peut incarner notre sagesse intérieure, notre connexion au divin, ou notre potentiel de réalisation spirituelle.
** Qu’est-ce qu’un archétype extérieur ?
Cela signifie que si l’on considère ces entités-egregores comme des entités extérieures et supérieures à nous, avec lesquelles on entre en relation dans une posture de soumission, dépendance ou vénération absolue, alors on perd notre propre pouvoir. A savoir qu'il existe un puissant egregore Jesus... qui est tout sauf lumineux.